lundi 17 septembre 2012

La belle de Cadix...

"La belle de Cadix a des yeux de velours..."

De Cadix, je ne connaissais que ce morceau de l'opérette chantée par Luis Mariano. C'est un peu par hasard que nous avons décidé de partir à la découverte de ce joli bout de terre entouré par l'Océan Atlantique. Cadix se divise en 2 parties reliées par une unique route: la ville moderne et ville fortifiée plus ancienne. Cela ne vous rappelle pas Saint-Malo?! Notre trajet en voiture à travers la ville moderne ne nous inspire pas du tout. On a plutôt hâte d’apercevoir les murailles et de passer la Puerta de Tierra, porte d'entrée de la vieille ville.

A peine arrivée dans le vieux Cadix, on remarque au sol des tracés de couleur. On se demande à quoi correspond ces tracés et on décide d'aller à l'office du tourisme pour en savoir plus. On y apprend que Cadix a été élue capitale Ibero-Americaine de la culture cette année et que, pour l'occasion, 4 promenades ont été conçues avec 4 couleurs (d'où les tracés colorés au sol) et 4 thèmes différents. J'ai adoré le concept! Un p'tit prospectus des  promenades en poche (en français s'il vous plait!), on décide de suivre le tracé vert pour découvrir  "l'enceinte médiévale et la Puerta de Tierra". Cette balade se concentre sur les quartiers du Popullo et de Santa Maria, les quartiers les plus anciens de la ville parsemés de longs palmiers. On a une très belle vision du cœur de la ville, de ses bâtiments authentiques et de son passé historique. Il faut dire que c'est ici, en 1493, que Christophe Colomb et ses 17 caravelles levèrent l'ancre vers le Nouveau Monde.

A la fin de la promenade verte, on s'est attaqué à un nouvel itinéraire de couleur orange cette fois, sur les traces des "châteaux et remparts". Le long des anciennes fortification, le vent souffle très fort et nous emporte vers un autre aspect de cette cité fascinante, plutôt maritime.

 
 
 
 
 
 
 
 
 

On mange où:
Taberna casa Manteca (Calle Corralon de los Carros 66): cette superbe adresse se situe dans la quartier de la Vina, le quartier le plus vibrant de Cadix. Entrer dans cette taberna, c'est entrer dans le monde de la tauromachie. Et pour cause, le propriétaire est un ancien torero. Côté déco, on reste dans le thème de la tauromachie. Les murs sont couverts de photos, d'affiches et de coupures de presse et donnent une atmosphère particulière, authentique à l'endroit. On y déguste des tapas servies sur du papier sulfurisé. On a pu gouté au mojama de atun ou fine lamelle de thon séché, une spécialité de la côte atlantique andalouse. L'ambiance est au rendez-vous, on  a même eu droit à un chant de flamenco.

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